Mobilité
«J’ai choisi de rendre mon permis de conduire parce que je ne me sentais plus à l’aise au volant dans la circulation. J’ai pris l’habitude de prendre le bus pour me déplacer et cela me permet de rester autonome le plus souvent possible. Je peux aussi compter sur ma famille si besoin.»
La mobilité est synonyme de liberté. C’est la garantie de pouvoir mener sa vie de manière indépendante. Vous pouvez pratiquer vos loisirs, organiser vos sorties ou encore aller voir vos amis quand et comme vous le souhaitez.
Avec l’âge, vous pouvez perdre un peu de mobilité. Toutefois, ne vous inquiétez pas car cela ne signifie pas forcément la fin de votre indépendance.
Que peut-on faire pour rester mobile?
«Se reposer, c’est rouiller»: ce dicton s’applique aussi aux plus âgés. Pour maintenir son autonomie aussi longtemps que possible, il est nécessaire de pratiquer une activité physique régulière. Un entraînement ciblé sur l’équilibre permet d’éviter les chutes néfastes pour la mobilité.
La vitamine D renforce les os et la musculature, réduisant ainsi le risque de chute. La peau en produit lorsqu’elle est exposée au soleil, mais cette faculté diminue avec l’âge. Faites donc régulièrement de l’exercice au soleil et prenez si besoin des compléments de vitamines.
Vous avez toujours refusé d’utiliser une canne? Pourtant, celle-ci peut vous aider à rester autonome plus longtemps tout en vous simplifiant l’existence. Bâtons de marche nordique, béquilles et déambulateurs vous permettent de vous déplacer à pied avec sérénité. Les semelles crantées ou antidérapantes vous protègent des chutes en hiver. Quant aux vélos électriques, ils vous font parcourir de longues distances sans aucun effort.
Il existe quelques astuces pour vous permettre de conduire en sécurité. Vous pouvez choisir de circuler en dehors des heures de pointe et d’éviter les artères où le trafic est dense. Vous pouvez aussi renoncer à prendre votre véhicule en cas de mauvais temps. Renoncez également à prendre le volant si vous ne vous sentez pas bien.
N’oubliez pas non plus de contrôler l’état de votre véhicule régulièrement. Aussi, les seniors doivent se soumettre à un contrôle médical obligatoire tous les deux ans. Ce contrôle, effectué auprès du médecin de famille, permet de définir si la personne est apte à la conduite.
Les changements de train ou de tramway peuvent parfois être stressants. Cependant, les transports publics vous offrent une réelle liberté. Avec un peu de préparation, vous voyagerez en toute sérénité. Choisissez une correspondance suffisamment longue et achetez vos billets en ligne: vous vous épargnerez ainsi bien des angoisses.
Nous organisons chaque année une formation en collaboration avec les CFF pour apprendre à utiliser les transports publics, à consulter les horaires de train et à acheter les billets en ligne. Vous trouverez plus d’informations dans notre brochure.
Vous aimeriez partir en excursion, mais vous n’osez plus voyager seul? Trouvez un groupe pour vous accompagner. Ensemble, vous vous sentirez plus en sécurité et vous pourrez vous entraider en cas d’imprévus.
Puis-je améliorer ma mobilité?
Oui. Il vous faudra de l’endurance et un peu de patience. Après une chute, vous pouvez réhabituez progressivement vos muscles à l’effort en utilisant une canne. Il faut bouger tous les jours. En repoussant jour après jour un peu plus vos limites, vous pourrez retrouver votre mobilité.
Si vous devez rendre votre permis, procédez également de la même manière. Pratiquez une activité physique chaque jour pour rester en forme et maintenir votre autonomie. Utilisez les transports publics pour vous déplacer. Commencez par faire de petits trajets familiers pour vous habituer.
Mieux vaut prévenir que guérir
Chez les personnes âgées, 10% des chutes entraînent des blessures graves telles que des fractures. Celles-ci limitent souvent la mobilité des victimes, avec des conséquences lourdes pour leur autonomie.
Environ un tiers des personnes à la retraite et la moitié des octogénaires chutent au moins une fois par an. L’une des conséquences les plus graves est la peur de tomber de nouveau. Les personnes concernées se referment sur elles-mêmes et sombrent dans l’inactivité, augmentant ainsi le risque de chutes et la perte d’autonomie.